
Tu te sens souvent à bout, submergée ? Peut-être vis-tu une fatigue émotionnelle. Dans cet article, découvre comment reconnaître les...
Réveille et dévoile ta lumière intérieure
Il y a des moments où tout semble trop.
Trop de choses à faire, trop de pensées, trop de bruit, trop d’émotions.
Même quand tu as dormi, même quand tu as pris une pause, tu te réveilles avec cette sensation de lourdeur. Comme si ton corps disait « non » à tout. Comme si chaque petite chose devenait un effort. Tu n’as plus envie. Tu te replies, tu procrastines, tu pleures parfois sans trop savoir pourquoi.
C’est ce que j’ai vécu en 2023.
Une fatigue constante. Des sautes d’humeur. Des insomnies. Le sentiment de ne plus avancer, d’avoir perdu mon élan intérieur. Je croyais que je manquais simplement de sommeil. Mais en creusant un peu, j’ai compris : ce n’était pas seulement mon corps qui était fatigué, c’était tout mon être. J’étais en train de m’épuiser émotionnellement.
Et si c’était ton cas aussi ? Et si ton corps et tes émotions essayaient de te dire quelque chose ?
La fatigue émotionnelle n’est pas une faiblesse, c’est un signal que quelque chose ne va plus. Une invitation à t’arrêter. Une invitation à revenir à toi.
On confond souvent la fatigue physique et la fatigue émotionnelle, surtout quand tout en nous semble lourd. Pourtant, leurs origines et leurs messages ne sont pas les mêmes.
La fatigue physique naît du corps qui a besoin de repos, de récupération, de ralentir le rythme des journées. C’est une fatigue plus “mécanique”, qui s’apaise souvent après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de coupure.
Ton corps te pèse davantage. Parfois, c’est même douloureux :
Ton énergie baisse, mais ton esprit reste capable de se remettre en mouvement quand ton corps récupère.
La fatigue émotionnelle, elle, s’enracine plus profondément. Même après le repos, tu te sens encore vidée. C’est comme si ton élan intérieur avait disparu. Ton mental tourne sans fin, ton sommeil devient agité, les pensées négatives s’invitent sans prévenir. Tu procrastines, non par paresse, mais parce que tout te paraît beaucoup “trop”.
Ce n’est pas ton corps qui ne suit plus, c’est ton équilibre intérieur qui s’épuise à force de porter trop d’émotions non exprimées.
Je l’ai compris à mes dépens il y a quelques années. Pendant plusieurs mois, je pensais simplement manquer de sommeil, d’énergie. Alors je me couchais plus tôt, j’ai fait une cure de vitamine, mais rien n’y faisait : je me levais encore plus fatiguée. Ce n’est qu’en écoutant vraiment ce que mon corps et mes émotions cherchaient à me dire que j’ai vu la différence. Mon corps n’était pas épuisé par le mouvement, mais par le poids émotionnel que je portais en silence.
S’apercevoir de cette nuance change tout :
Et c’est souvent à ce moment-là que commence la vraie guérison.
Reconnaître cette différence, c’est ouvrir une porte vers une meilleure écoute de toi-même. Parfois, la fatigue ne vient pas seulement de ce que tu fais, mais de ce que tu ressens au plus profond de toi. Alors, avant de chercher à “récupérer”, prenons le temps de comprendre ce qu’est réellement la fatigue émotionnelle et ce qu’elle tente de te dire.
Il y a des moments où tout devient flou. Tu ne sais plus trop ce qui te fatigue exactement, mais tu sens que quelque chose en toi s’est éteint.
Tu continues à faire les choses bien sûr, mais sans vraiment y être. Tu avances, mais sans élan. Tu ressens, mais sans arriver à poser les mots.
C’est une sensation étrange, parfois insidieuse. Souvent, c’est quand tu prends du recul – ou quand ton corps dit vraiment stop – que tu réalises que ce n’est pas “juste de la fatigue”.
C’est plus profond. Plus diffus. C’est comme une usure intérieure.
Ce qu’on appelle fatigue émotionnelle, épuisement émotionnel ou même burn-out émotionnel, ce n’est pas qu’un corps fatigué.
C’est une sorte de brouillard intérieur, un décalage entre ce que tu vis, ce que tu ressens et ce que tu continues à porter, à faire, à supporter.
Tu procrastines plus que d’habitude. Tu ressens une lassitude que le repos n’apaise pas vraiment. Tu peux te sentir irritable, sensible ou complètement vide et vidée.
Et surtout, tu n’arrives plus à te retrouver.
C’est un peu comme si tu étais sortie de toi sans t’en rendre compte et que cette fatigue-là était une tentative – un peu brutale parfois – pour te ramener à l’intérieur.
Elle ne vient pas d’un coup. Elle s’installe doucement, en silence. Elle grandit à mesure que tu t’éloignes de toi.
Quand tu portes trop, pour tout le monde sauf toi. Quand tu ignores tes signaux. Quand tu fais semblant que tout va bien, même quand tout crie à l’intérieur.
Parfois, c’est aussi le stress qui fait monter cette fatigue : le stress de devoir tout gérer, de devoir être à la hauteur, de faire bonne figure. Et quand ce stress s’accumule sans pause ni répit, c’est l’intérieur qui finit par lâcher.
C’est ce que j’ai vécu en 2023. À cette époque-là, je continuais coûte que coûte. Je ne m’écoutais plus. Je me disais que ça allait passer. Mais non. Ça ne passe pas tout seul.
Et c’est là que la fatigue émotionnelle m’est tombée dessus. Comme une urgence d’arrêter. Un trop-plein que je ne pouvais plus contenir à l’intérieur.
Tu t’investis, tu écoutes, tu soutiens… parfois même avant qu’on te le demande. Petit à petit, sans t’en rendre compte, tu t’effaces un peu. Tu deviens celle sur qui on peut toujours compter, mais toi, à qui peux-tu confier ton trop-plein ?
Je l’ai longtemps fait moi aussi : vouloir être présente pour tout le monde, sans oser reconnaître quand je n’en avais plus la force. Jusqu’à sentir ce vide intérieur, cette impression d’être fatiguée sans raison. Ce n’était pas un manque d’énergie. C’était un manque de place pour moi.
Ton corps parle bien avant qu’il ne crie. Il te le dit dans une tension à la nuque, quand tu as un sommeil agité, une lourdeur diffuse que tu n’expliques pas. Pourtant, tu continues. Tu continues par habitude, par peur de décevoir, par réflexe aussi.
Alors, tu repousses les signaux, encore et encore, car tu te dis que ça passera. Jusqu’au jour où ton corps te force à l’écouter pour que tu comprennes qu’il est temps d’écouter les signes.
Ce stress du quotidien, tu t’y habitues sans même t’en rendre compte.
Tu avances avec cette pression constante de devoir gérer, assurer, maîtriser. Puis un jour, tu te rends compte que ton corps est tendu en permanence. Même au repos, il reste en alerte. Ton mental, lui, tourne sans arrêt, même la nuit. Cet épuisement que tu ressens s’infiltre jusqu’à éteindre peu à peu ton élan.
Il m’a fallu du temps pour comprendre que la performance n’est pas synonyme de force. La vraie force, c’est de savoir s’arrêter avant que tout déborde.
Tu gardes beaucoup de choses à l’intérieur de toi par peur de déranger. Tu te dis que ça ira mieux demain, que ce n’est “pas si grave”. Après tout, tu as l’habitude de tout garder pour toi. Tu sais, les émotions qu’on retient ne disparaissent pas. Elles s’impriment dans ton corps et dans tes pensées.
Je l’ai compris à mes dépens : à force de tout retenir, j’avais fini par me couper de ce que je ressentais vraiment. Accueillir mes émotions, c’est ce qui m’a permis de relâcher un poids que je portais depuis trop longtemps.
Tu remplis tes journées, sans jamais vraiment te poser, parce que tu as toujours quelque chose à faire. À force de repousser tes moments à toi, tu perds le lien avec ce qui t’apaise et ce qui te permet de te retrouver.
Je me souviens de cette période où je n’avais même plus le réflexe de m’arrêter. Jusqu’à ce que la fatigue prenne toute la place. Depuis, j’ai compris qu’avoir du temps pour soi n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour rester vivante, alignée et présente pour moi.
Ces causes ne sont pas là pour te freiner, mais pour te rappeler ce que ton corps et ton mental t’envoient des signaux importants. Les reconnaître, c’est déjà le premier pas pour te réapproprier ton énergie et retrouver ton équilibre intérieur.
La fatigue émotionnelle, ce n’est pas une faiblesse. Il s’agit d’un signal. Peut-être maladroit. Peut-être brutal. Mais un signal quand même.
Elle vient te dire : « Tu ne peux plus continuer comme ça. Tu as besoin de te retrouver, de t’écouter, de te poser, de faire le point. »
C’est une invitation, une main invisible qui te tire par la manche pour te murmurer : “Et toi, là-dedans, tu t’es oubliée ? Tu veux bien revenir à toi ?”
Il y a des périodes où tout en toi semble crier. D’abord, les pensées se bousculent. Puis, c’est le corps qui tente de se faire entendre. Sans oublier que le cœur s’alourdit.
Et si tu t’arrêtais un instant, juste pour écouter ce que ton corps et tes émotions essaient de te dire depuis si longtemps ?
Quand tu retiens trop, ça déborde à l’intérieur.
L’anxiété, les peurs, les pensées en boucle… : elles prennent toute la place. Tu essaies de les enfouir, mais elles trouvent toujours une manière de ressortir. D’abord dans la tête, puis dans le corps.
Je sais combien on a été conditionnées à taire nos émotions, à ne pas déranger, à ne pas faire de “vagues”. Mais aujourd’hui, tu peux choisir de faire autrement. Tu peux te dire qu’il est temps de t’écouter. Qu’il est temps d’accueillir ce qui vit en toi sans jugement.
Avant même que tu en prennes pleinement conscience, ton corps, lui, il sait. Il t’envoie des signaux :
Tu peux penser que ce n’est “que du stress”, que ça va passer. Mais parfois, ça revient plus fort, plus souvent. Parce que ton corps te demande un peu d’attention, de douceur, de repos. Ce qu’il veut ? Simplement te parler.
Je l’ai expérimenté moi aussi : maux de tête persistants, insomnies, lourdeurs dans tout le corps. Je comprenais bien qu’il y avait un lien avec ce que je ressentais, mais je continuais malgré tout. Pourtant, à chaque fois que je m’arrêtais pour m’écouter, je comprenais mieux.
Et ton état intérieur, dans tout ça ? Quand il est saturé, quand il a tout absorbé, tu le ressens : pensées plus sombres, tristesse, envie de rien, lassitude… Ce n’est pas juste un coup de mou. C’est un appel à revenir à toi.
Alors, je m’offre ce moment d’introspection. J’écris, je parle, je me reconnecte à la nature, je prends du recul. Petit à petit, je retrouve ce qui me fait du bien, ce qui me fait vibrer. Pas pour “aller mieux” à tout prix. Juste pour me retrouver dans un premier temps.
Si tu te reconnais dans ces lignes, s’il te plaît, ne reste pas seule. Tu as le droit de prendre soin de toi, de dire stop, de demander de l’aide. Tu n’as pas à tout porter toute seule. Tu es précieuse et tu mérites d’être soutenue dans cette tempête émotionnelle.
Quand je sens que l’épuisement émotionnel prend de la place, que mes pensées tournent en boucle ou que mes émotions me submergent, je reviens à des choses simples. Des petits gestes, des rituels du quotidien, qui me permettent de me recentrer et de souffler un peu.
Ça m’arrive de m’arrêter, de respirer profondément et juste d’observer.
Sans rien forcer, sans chercher à tout comprendre. Je prends le temps de ressentir ce qui se passe à l’intérieur de moi.
Souvent, cette écoute me permet de retrouver un apaisement, de revenir à moi. Je prête plus attention à mes tensions, à mon besoin de ralentir, parfois même de m’isoler. Cette conscience corporelle m’aide déjà à me sentir mieux.
Si tu n’as jamais essayé, je t’invite à le faire. C’est une douce et belle façon d’être là pour toi.
Ce que je fais le plus souvent, c’est écrire.
Je prends mon carnet, je note ce que je ressens, ce que je traverse, mes émotions, mes pensées… Je me livre sans retenue dans mon journal intime.
J’écris quand j’en ressens le besoin. Ça peut être tous les jours ou plus ponctuellement, mais à chaque fois, ça me soulage. Pour moi, c’est un vrai exutoire.
Quand je ne sais pas par où commencer, j’écris tout simplement : « Mon cher journal, aujourd’hui je me sens… ». Ensuite, je me laisse aller. Je ne cherche pas à bien faire. Je vide tout ce que j’ai sur le cœur, et sincèrement, ça me fait un bien fou.
Parfois, je prends quelques minutes pour ralentir. Je m’installe dans un endroit calme. Je fais quelques respirations profondes. J’éteins tout ce qui me distrait et je savoure ce silence. Ça peut durer 5 minutes, 10 minutes… ce que je peux. L’idée, c’est juste de me recentrer.
Je ne le fais pas tous les jours, mais quand je le fais, je sens tout de suite la différence :
Je sais que dans le quotidien, on a souvent l’impression de ne pas avoir le temps. Mais ce genre de pause, aussi petite soit-elle, c’est déjà une façon de prendre soin de soi. Et tu es la seule à pouvoir t’offrir ce moment.
Comment créer ton espace intérieur de transformation en 5 clés ?
J’ai longtemps perçu la fatigue émotionnelle comme un obstacle. Un mur invisible qui m’empêchait d’avancer. Je me disais que j’étais “trop sensible”, “pas assez forte”, que quelque chose clochait chez moi. Mais aujourd’hui, je vois les choses autrement.
Cette fatigue, elle ne surgit pas par hasard. Elle est souvent le signe que j’ai trop porté, trop encaissé, sans prendre le temps de me déposer. Elle me parle de mon besoin de ralentir, de revenir à l’essentiel, à ce qui me fait du bien.
Alors, j’essaie de l’accueillir et de m’arrêter avant que tout déborde. J’apprends vraiment à prendre soin de moi. J’apprends aussi à percevoir les signes d’un trop-plein émotionnel et surtout à les écouter.
Ce n’est pas toujours facile, bien sûr. On n’a pas été habituées à voir le repos, l’introspection ou les émotions comme des forces. Pourtant, c’est là que réside une grande partie de notre équilibre.
Si tu ressens cet épuisement émotionnel en ce moment, sache que tu n’es pas seule. Tu peux commencer par te dire : “Je suis en train de traverser quelque chose. Et je mérite de m’écouter, de me respecter, de me chouchouter.”
Ce n’est pas un recul.
C’est un pas vers toi.
La fatigue émotionnelle n’est pas une faiblesse. C’est un signal. Un murmure de ton corps et de ton monde intérieur qui te rappelle doucement que tu as besoin faire une pause, de te retrouver, de te réaligner.
Quand tout semble flou, quand l’énergie s’épuise et que les émotions débordent, tu as le droit de ralentir. De te recentrer sur toi. De revenir à ce qui t’apaise, te fait du bien, te ramène à toi.
Et si, au lieu de lutter, tu choisissais de t’écouter ? De transformer cet épuisement en une opportunité : celle de t’aimer un peu plus fort, plus tendrement ?
⚠️ Quand consulter un professionnel de la santé ?
La fatigue émotionnelle peut devenir un burn-out si elle n’est pas prise en charge.
Consulte un médecin ou un psychologue si tu ressens :
Tu mérites d’être accompagnée et soutenue.❤️
Prendre soin de ta santé mentale est aussi important que ta santé physique.
Si tu veux être guidée dans cette période grâce à un outil doux, intuitif et accessible, ma rosace des émotions peut t’apporter un vrai soutien.
Elle t’aide à identifier ce que tu ressens, à comprendre ce qui se passe à l’intérieur de toi et à accueillir chaque émotion avec bienveillance.
Un outil de développement personnel précieux pour t’écouter, te recentrer et retrouver de la clarté émotionnelle, en allant à ton rythme.
Si tu sens que tu as besoin d’un espace d’écoute et d’un accompagnement plus profond, mes coachings individuels t’offrent un cadre bienveillant pour retrouver ton équilibre émotionnel.

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Accueillir ses émotions, ce n’est pas les contrôler ni les fuir. C’est apprendre à les écouter sans se juger, à...
Réveille et dévoile ta lumière intérieure
Un doux chemin pour mieux se comprendre et se reconnecter à soi.
Il y a une idée reçue qui circule souvent autour des émotions : celle qu’il faudrait les contrôler, les contenir ou parfois même les cacher pour avancer. Mais accueillir ses émotions, c’est tout autre chose. C’est ne pas les ignorer, ne pas les renier. C’est se dire : “OK, je te vois. Je t’entends. Je t’accueille.”
Que l’émotion soit agréable ou difficile, qu’elle nous élève ou nous bouscule, elle fait partie de nous, elle fait partie de la vie. Refuser une émotion, c’est un peu comme se refuser à soi-même. C’est nier une vérité intérieure, souvent délicate mais toujours sincère.
Apprendre à accueillir ses émotions sans se juger, c’est poser un acte d’amour envers soi. Un pas vers plus de conscience, de douceur et d’alignement. C’est aussi accepter que l’on est humaine, sensible. Et que nos émotions, quand elles sont écoutées sans rejet,
peuvent devenir de puissantes alliées transformationnelles.
Il y a quelque temps, j’ai vécu un moment d’introspection très fort autour d’une émotion que je connaissais bien : la peur.
C’était la peur de ne pas réussir dans ma nouvelle activité de coach de vie, alors même que je ne l’avais pas encore lancée.
Avant, j’aurais tenté de l’étouffer. Je l’aurais repoussée, niée, rationalisée. Et comme souvent, elle aurait grandi dans l’ombre, se transformant en anxiété, en fatigue, en pensées envahissantes. Mon corps m’aurait envoyé des signaux d’alerte, mes pensées auraient tourné en boucle, m’entraînant vers des scénarios catastrophes…
Mais cette fois-ci, j’ai fait autrement.
J’ai écouté cette peur. Je l’ai laissée exister. Respirer en moi. Je n’ai pas essayé de la transformer, ni de la faire taire. Je me suis juste posée. J’ai respiré profondément, trois fois. Et je lui ai dit intérieurement : “Je te vois. Je t’entends. Tu as le droit d’être là.”
Quelque chose a changé.
Il n’y avait que la peur. Pas d’anxiété, pas de culpabilité, pas d’enchaînement d’émotions.
Juste cette peur vivante, sincère, qui avait un message à me transmettre.
Je l’ai accueillie. Puis je l’ai écrite dans mon journal. Et je me suis sentie plus légère, plus apaisée, plus alignée. Parce qu’en l’écoutant sans la juger, je venais de m’écouter, moi.
Hypersensibilité et automne : pourquoi cette saison bouleverse tes émotions ?
Accueillir une émotion ne se fait pas en un claquement de doigts. Ce n’est ni une technique magique, ni un réflexe immédiat. C’est un apprentissage, un chemin qui demande de la patience, de la douceur et de s’autoriser à être pleinement soi.
Je te présente cinq clés pour t’aider à t’y reconnecter petit à petit.
Prends quelques minutes dans un endroit tranquille, sans distraction.
Un lieu où tu sais que tu ne seras pas dérangée. Ce simple geste est déjà une preuve de respect envers toi-même et envers ce que tu ressens.
Tu peux le dire à voix haute, dans ta tête ou même en murmurant : “Je t’entends. Je t’accueille.”
Ces mots simples ouvrent un espace intérieur sécurisant où l’émotion peut exister sans être jugée.
Quelques respirations profondes, lentes, peuvent t’aider à calmer le mental et à revenir au corps.
La respiration crée un pont entre ce que tu ressens et ta capacité à l’accueillir.
L’écriture est un outil puissant.
Tu peux poser tes émotions sur le papier : ce que tu ressens, ce que cela réveille en toi, ce que tu aimerais comprendre. Cela te permet de prendre du recul, de donner une forme claire à ce qui était flou.
Et si l’écriture ne te parle pas, c’est totalement OK.
Tu peux aussi dessiner, danser, chanter, respirer ou même marcher en conscience. Ce qui compte, c’est de laisser ton émotion s’exprimer à travers un langage qui t’est propre.
Tu peux aussi visualiser ton émotion, la localiser dans ton corps et lui offrir une présence consciente. Pas pour l’effacer. Juste pour lui dire : “Tu as le droit d’exister.”
Et même si ce n’est pas facile au début, même si ton réflexe est encore de la taire : c’est OK.
Accueillir ses émotions est un processus.
Il ne s’agit pas de réussir, mais d’avancer à ton rythme, avec patience et bienveillance.
Tu n’as pas à être parfaite. Tu as juste à être présente pour toi.
Accueillir ses émotions semble simple en apparence, mais dans la réalité, cela peut être tout sauf évident. Et ça, c’est totalement normal.
Nous avons grandi dans un monde où on valorise le contrôle, la performance, la stabilité.
Pleurer, trembler, être “à fleur de peau” ou dire “je ne vais pas bien” a souvent été perçu comme un signe de faiblesse, voire d’instabilité.
Alors, très tôt, nous avons appris à cacher ce que nous ressentions. À sourire même quand ça n’allait pas. À garder pour nous ce qui débordait à l’intérieur.
Ces réflexes sont restés. Ils se sont logés dans notre corps, dans nos pensées, dans notre manière de réagir au moindre frisson émotionnel.
On minimise.
On contrôle.
On rationalise.
Tu sais, accueillir une émotion, c’est justement désapprendre tout cela. C’est revenir à une posture d’écoute, de présence, de non-jugement. Pour beaucoup, cela demande du courage, car cela revient à oser ressentir sans se cacher. Justement, c’est quand on pose des gestes simples, comme ceux que j’ai partagés plus haut, que l’on peut réapprendre doucement à s’écouter, à se respecter, à se retrouver.
Tu te demandes peut-être par où commencer ? Comment passer de la théorie à la pratique ? Je te propose 3 petits conseils faciles à mettre en place. D’ailleurs, tu peux les tester dès maintenant pour accueillir tes émotions avec plus de douceur.
Dans un premier temps, dès que tu sens une émotion monter, arrête ce que tu fais et pose toi. Ensuite, trouve un endroit calme et assieds-toi confortablement. Puis, ferme les yeux si tu le souhaites. Enfin, respire profondément trois fois : inspire lentement par le nez et expire par la bouche.
Ce simple geste permet à ton système nerveux de se calmer et de te ramener dans l’instant présent. Tu crées un espace entre toi et ton émotion, ce qui te permet de l’observer plutôt que de la subir.
Une fois que tu t’es posée, demande-toi : « Qu’est-ce que je ressens exactement ? ». Nomme ton émotion avec précision : tristesse, colère, peur, frustration, déception, joie…
Tu peux le dire à voix haute : « Je ressens de la tristesse » ou bien l’écrire dans ton carnet. Le simple fait de nommer transforme déjà l’émotion. Ce qui était flou devient clair. Ce qui était envahissant trouve sa place.
Une fois ton émotion identifiée, adresse-toi à elle avec bienveillance, comme tu le ferais avec une amie qui souffre : « Je te vois, tristesse. Je t’accueille. Tu as le droit d’être là. »
Ce conseil peut te sembler farfelue, mais il fonctionne. Tu verras, il est simple mais puissant et surtout ça change tout !
Tu ne rejettes plus ton émotion, tu ne la combats plus. Tu la reconnais. Tu lui fais de la place. Paradoxalement, c’est souvent à ce moment-là qu’elle commence à s’apaiser.
Commence tranquillement, un geste à la fois.
Tu n’as pas besoin de maîtriser tous ces conseils dès aujourd’hui. Commence par celui qui te parle le plus. Même 5 minutes par jour peuvent transformer ta relation à tes émotions. L’important c’est d’essayer, avec douceur, patience et bienveillance envers toi-même.
Accueillir ses émotions, c’est bien plus qu’une posture intérieure : c’est un acte de tendresse envers soi-même. Un refus de continuer à se trahir, à se faire taire, à se juger.
C’est choisir de revenir à soi, même quand c’est inconfortable. C’est dire oui à sa sensibilité, à sa vérité, à ce qui bouge à l’intérieur.
Pour ça, tu n’as pas besoin d’avoir tout compris pour commencer. Tu n’as pas besoin d’être prête à 100 % pour t’ouvrir à toi. Aujourd’hui, tu peux simplement t’offrir un espace calme, une respiration… et écouter ce qui vibre, ce qui résiste, ce qui appelle. Parce qu’au fond, accueillir ses émotions, c’est déjà commencer à s’aimer.
Si tu ressens l’envie d’explorer tes émotions en douceur, je t’invite à découvrir ma rosace des émotions.
Un outil simple, intuitif et profondément transformateur pour :
✨ comprendre ce que tu ressens
✨ mettre des mots sur tes émotions
✨ et commencer à les accueillir avec bienveillance

Tu te sens souvent à bout, submergée ? Peut-être vis-tu une fatigue émotionnelle. Dans cet article, découvre comment reconnaître les...

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